Canyon du Riolan (Alpes Maritimes 2014, jour 2)

Avertissement lu dans le Topo : « Le piège du Riolan peut alors se refermer sur les canyonistes imprudents alors pris en otages par la rivière ! ». 

Eh bien non,  le piège du Riolan ne s’est pas refermé sur nous mais la journée du lundi de Pâques a été riche en émotions :

• le canyon était donné en 4H30 donc sortie possible à 15H30
• mais  4h30 x 5 personnes = 22h30
• 22h30 / 2 canyonneurs aguerris =11h15
• 11h15 – les 3 filles = 8h15
• 8h15 + 45min de Guillaume Crusoé = 9H

Le monstre du Riolan

Eh  oui Il nous a fallu 9 h pour échapper aux multiples pièges du monstrueux Riolan.

Voici les quelques points qui nous ont ralentis :

• Appoline a oublié son casque dans la voiture …déposée à l’arrivée donc nous sommes partis très très très tard ! Notons que la détermination de Sylvie à effectuer tout le canyon sans toucher l’eau n’était peut-être pas sans danger mais dénotait un sens artistique réel ainsi qu’une volonté sans faille !

• Christian, allias Fefe, démontra son incapacité à mentir. En effet, lorsque le traître a raccourci volontairement la corde afin d’obliger l’équipe féminine à chuter brutalement dans l’eau, il ne put s’empêcher d’évoquer : « ça risque d’aller un peu vite ! », traduisez : « tu vas faire une chute libre de plusieurs mètres ».

• Comme dit plus haut : Guillaume surnommé  « le Robinson du Riolan » nous a  prouvé en 3 minutes qu’il pouvait allumer  un petit feu mais aussi l’éteindre avec environ 100 litres d’eau puis le recouvrir de cailloux de sorte qu’aucune trace ne puisse être découverte !

• Emilie a perdu tous ses moyens, prise dans le feu des ordres des 2 aguerris : largue les kits hurlé par Guillaume depuis le haut, « garde les kits » grondé par FeFe depuis le bas. Seule, perdue, apeurée, que devait faire la pauvre Emilie ?...Elle prit la décision de ne pas larguer les kits au prix de 3  bonnes tasses sous la cascade. NB pour les enfants qui nous lisent, écoutez toujours les consignes : Fefe avait à sa disposition un merveilleux petit sac vert qu’il lui lança mais Emilie n’ayant pas écouté les consignes ne savait pas que ce merveilleux outils allait permettre à Fefe de la retirer de la cascade et ne comprenait pas pourquoi en plus de se noyer elle devait prendre un sac dans la tête !

  

  Fefe et son mini-kit vert

• Apolline pris dans le même feu mais un peu sourde décida le larguer le kit ce qui provoqua des feulements de FEUFEU : NON NON NON et la terreur de Sylvie qui pensa : « on a perdu Apolline ! »

Conclusion :

Canyon très aquatique et très encaissé, incontournable des Alpes Maritimes aux dimensions hors du commun.

Canyon difficile nécessitant l’accompagnement des 2 aguerris, selon Emilie 80% d’excitation et  20% de peur, l’inverse selon Sylvie.