Partis très optimistes sur le chemin d’accès
du canyon, nos forces de Franc-Comtois ont explosé le temps de la marche
d’approche donné par le topo. Au bout d’une heure quinze nous avons dû
rebrousser chemin car nous avions largement dépassé l’entrée du canyon. Après
la désescalade de quelques ronces, nous avons découvert dans un premier temps «un
canyon forestier» qui peu à peu s’est transformé en en un superbe canyon varié
et aquatique. Une succession de cascades, toboggans, sauts, rappels, vasques…le
tout dans un paysage ardéchois magnifique.
Le topo très approximatif nous a fait
longtemps penser que nous n’étions pas forcément engagés dans le bon canyon
mais les coachs du jour nous ont tous rassurés par leur maitrise de techniques
de progression. Fefe a d’ailleurs tellement sécurisé un relais qu’il a dû
déployer tout son savoir-faire pour aller décoincer la corde dans un temps
record, a peine le temps pour Guillaume de nous faire un petit feu, d’ailleurs
bienvenu avec les petites chaufferettes et chansonnettes pour faire face à 5
heures de descente et le soleil qui se couche.
Au final, il faut retenir de cette magnifique
journée placée sous le signe de la bonne humeur, qu’en canyon, comme dans la
vie, il y a deux écoles :
- ceux
qui font la marche d’approche en néoprène, et les autres en caleçon,
- ceux
qui mangent en néo et ceux qui restent en caleçon,
- ceux
qui se soulagent la vessie dans la néo et ceux qui cherchent un arbre ou se
retiennent….
Ami Gaffeur, choisis
ton école !
Roz & Alain
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire