mercredi 3 février 2016

Sortie impromptue et bien belle soirée dans d’anciennes mines de fer abandonnées



(1° sous-titre : A la recherche de la caisse perdue)

(2°sous-titre : le retour de Nanar)

 Mercredi à 18h, nous étions 6 : Johanna, Anthony, Olivier, moi Sylvie,  Fefe et Nanar (par ordre  d’âge et non de mérite) à nous retrouver devant le local à 18 h. Je vois déjà, lecteur intéressé et avide de détails, votre œil vif m’interroger : pourquoi faire,  un RDV en semaine et si tard ?  La réponse fuse immédiatement : Nanar a retrouvé la pêche et a décidé d’éliminer du club tous les plus jeunes que lui,  pour cela un plan diabolique a germé dans sa tête de ressuscité de la spéléo. Il nous convie donc à une sortie  « facile (pas besoin d’équipement  ce n’est pas sale), rapide (à 21 h vous êtes chez vous), bien balisée  (Anthony et moi on connait par cœur donc aucun risque) et zoologique (vous verrez des centaines de chauves-souris ». Le Nanar est rusé, avec de tels arguments on ne pouvait pas refuser !
Nous aurions dû avoir la puce à l’oreille quand nous avons entendu : «  L’entrée, on ne l’a pas loupée  car elle est soit avant soit après » Bien sûr, après un long moment l’entrée a été trouvée. L’échelle promenée sur l’épaule d’un Anthony à ressorts et responsable de plusieurs ecchymoses sur nos visages lors de retournements aussi impromptus que violents, a été posée . Nous avons pénétré dans l’antre du monstre et avons découvert de belles cavités, de jolies  chauves-souris  par dizaines et de petits gours bien jolis ma foi. «  On ressort ? Demandais-je innocente ? Non un peu plus loin il y a des chauves-souris par centaines, tu vas voir, on ne peut pas se perdre, on suit les traverses  de chemin de fer et il y a des numéros et des flèches partout ! Effectivement des N° on en a vus (882, 1472…  on se serait cru dans un hôtel immense avec des chambres partout) des flèches, on en a vues (blanches, oranges, dans tous les sens) des rails aussi (une pensée émue pour les gars qui ont travaillé là) mais de chauves-souris que nenni ! Leur guano, si on l’a bien vu, bien senti aussi : un tas aussi haut qu’Anthony ! On a rampé, glissé, galopé, traversé des lacs à dos d’homme ! Bref vous l’aurez compris, l’infâme Nanard  a tenté de nous perdre au fond d’une mine ! Après environ 1h 30 de rando sous-terrienne nous avons enfin retrouvé la sortie  et pu nous sustenter  et nous abreuver généreusement tout en dissertant sur la cause de l’absence de chauves-souris en grand nombre (Y a plus d’hiver mon p’tit gars !)
 Et l’horrible  Nanar,  assoiffé de sang, nous a alors proposé une deuxième mine de fer, toujours aussi confiants nous l’avons suivi, sommes passés par une entrée minuscule pour pénétrer  un corridor de gare, avons tenté de soulever un essieu de wagon, et nous sommes reperdus petits poucets des grottes que nous étions. Mais là aussi le plan a raté : nous nous en sommes sortis, des myriades de petites paillettes dans les yeux, de concrétions et de questions aussi ! Je vous passe la caisse en bois qu’Anthony a absolument voulu ramener pour décorer le salon de Ste  Lucile, la cuvette de toilettes qu’Anthony a absolument voulu ramener pour une séance photo…Les contrepèteries d’un goût douteux concernant les piliers de mines et autres …
Bref nous étions chez nous à 23h, un peu roustis mais vraiment contents d’y être allé et d’avoir résisté à Nanar : « Tu ne nous auras pas comme cela, Nanar, tu peux nous en proposer encore des sorties comme celle-ci, on viendra et tu ne pourras pas nous perdre ! Et on reviendra encore et encore » …

Merci.
Sylvie 
 


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