mardi 14 juillet 2015

Canyon d'Eau Froide (Aigle, Vaud, CH)

 Avec :              Chicken Rourou (julian),           Guillaume,                Jérôme            et           Jonathan.
Compte rendu d’expressions et d’impressions suisses

(cf lexique en fin de page)
:

Tout d’abord il s’agit pour nous, les bobets , de trouver le chemin.
Il faudra descendre, puis descendre puis descendre encore pour trouver le canyon. C’est très sec en ce moment (un peu trop même) … Après un orage sur le chemin pourrait être limite dangereux.


Pas le temps de se reposer, l’accouet de notre roille-gosse Guillaume nous plonge directement dans cet endroit mouillon qu’est le canyon.
La première partie nous fait traverser un chenit d’arbres complètement bizingues. Quel fourbi, de traverser cet endroit complètement aguillage.

Bref , ça va jouer, les choses sérieuses vont commencer. Enchainement de cascades toutes plus belles les unes que les autres.
On s’arrête pour ruper …. Enfin !

Je crois que je n’ai pas assez de carburant ce matin car il est vrai que je suis un peu mollachu (surement mal dormi dû aux ronflements de mon frère ou ceux de la tente voisine ou encore dû au yodlé du paysan qui, à 5 h 00 du mat’ appel ses vaches).


J’avoue j’ai petouillé, mais j’ai faim. (Guillaume m’avouera plus tard qu’il prend quelques somnifères pour bien dormir lors de sorties canyon … j’essaierai la prochaine fois).
Quel réconfort de voir la méclette d’œufs, tomates, thon. Vive les sacs plastiques dans les bidons qui transforment une salade composée en papette.
Y’a pas à dire. Quand ça rapiccotte, ça ravigotte (nous voilà requinqués)
Je remets mon casque : il est tout bostard dû au yaourt qui à explosé. Toujours prendre des yaourts à boire avec bouchon !
Juste le temps de faire un pisson et c’est reparti pour goillasser.
Guillaume notre bouguillon national remotive son équipe de cradzets.
On termine le canyon après avoir faits encore de merveilleuses cascades. Je me dis qu’heureusement qu’il n’y a pas trop d’eau car ça doit bien dracher dans cette eau pas si froide (mois de juillet 2015 caniculaire).
Etrange cette chasse d’eau géante : on suppose que l’appareil au dessus de notre tête sert à mesurer le débit du canyon en cas de forte crues. L’appareil est quand même à plusieurs mètres au dessus de notre tête : ça doit être quelque chose quand ça s’énerve là dedans.
Nous ressortons un temps du canyon pour suivre un chemin plus ou moins tracé.
De cheu ! on a du bédé le chemin, ça dérupte.
Avec le poids du sac (et oui une corde de septante mètres et quelques litres d’eau ça pèse) j’ai peur de me faire embarquer dans la descente.
Bref, ça ne sert à rien de se quinter, il faut y aller doucement avant de se tirer une gamelle.
Nous revoilà pour quelques instants dans le canyon.
Surprise : l’humain à laissé sa trace : Après la chasse d’eau géante : la passoire géante :
Il nous faut traverser ces poutres métalliques placées parallèlement les unes des autres, en pentes et en dévers s’il vous plait sur une bonne dizaine de mètres. Il est bien entendu que dessous … c’est le vide. (A la limite de s’encorder tout de même : ça épouaire !

Nous reprendrons le chemin pour arriver au parking.
Ca y est c’est terminé au bout de 8 h 00 (mon premier grand canyon par temps très calme : ils annoncent sur le topo entre 5 et 7 heures … y ‘ a encore des progrès à faire)
On se désaque proche des maisons et d’un tas d’herbes en décomposition (merci l’odeur).
Chui brè de tzo.
Il nous reste à remonter à la voiture amont en enchainant les virolets  de cette magnifique montagne.
Nous voilà repartis en France. Jérôme prends le volant pour démarrer le temps de gouter au saucisson à la myrtille que Julian nous à laissé (enfin … qu’il a oublié)  puis j’enchaine pendant que tout le monde fait un clopet.
Adieu






Jonathan

Pour aider à la compréhension du dialecte Vaudois :
les bobets (personnes à intelligence limitée),
l’accouet (le dynamisme)
roille-gosse (Instructeur)
mouillon (humide)
chenit (désordre
bizingues (de travers)
fourbi (désordre)
aguillage (instable).
ruper (manger)
méclette (bouillie)
papette (bouillie).
bostard (Sali)
pisson (petit pipi)
goillasser (patauger).
bouguillon (quelqu’un qui ne tiens pas en place)
cradzets (gringalets).
dracher (arroser)
De cheu ! (Mon dieu)
bédé (louper)
dérupte (dévale).
septante (70m)
quinter (s’énerver),
tirer une gamelle (tomber).
épouaire ! (effraye).
désaque (déshabille).
Chui brè de tzo (il fait chaud je transpire).
virolets (virages) de cette magnifique montagne.
clopet (une sieste)


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