Au lycée, un copain, le Luc, me parle d'un trou qu'il a trouvé dans les bois vers chez lui. Il
me dit que le trou fait une vingtaine de cm de diamètre et que quand il lance un cailloux
dedans, il met 10 s à arriver en bas. Cela me parait beaucoup. J'en parle à Anthony, Fefe,
Nanard et Philippe et nous décidons d'y aller le dimanche 7 octobre, à part Fefe qui ne peut
pas.
– Rendez vous à 8h30 au local. Une fois arrivés, Philippe m’appelle pour me dire qu'il prépare seulement ses affaires de spéléo (c'est ma première sortie avec Philippe, et Anthony m'avait prévenu que le Philippe et les horaires c'était quelque chose). On prend le matos dont on a besoin
et on passe ensuite chercher le Philippe.
– Le Florian nous emmène jusqu’à Mont de Laval ou je retrouve le Luc.
– On va voir le trou qui a l'air très prometteur. On élargit un petit peu l'entrée pour pouvoir passer. On équipe avec une corde de 40m. Anthony et moi, nous équipons, et je descends le premier.
– En descendant, je me rends compte que c'est en fait une faille d'environ 50 cm de large et 35 m de profond. Pas mal pour une première ! Les parois sont recouvertes de mondmilch (lait de lune) sur environ 5cm, une espèce d'argile.
– Une fois en bas, Anthony me rejoint. Il tape un spit en descendant, là ou la corde frotte un peu. La
faille part des deux côtés. À gauche, c'est un cul de sac et à droite ça à l'air plus
prometteur. On continue donc sur la droite. On redescend ensuite en pente douce de
5 m de dénivelé, à environ 15 m de l'endroit ou nous étions descendus. On s'arrête sur une étroiture.
– On distingue une suite .
– Philippe me rejoint et Anthony remonte. On réfléchit au fait de casser l'étroiture au
perfo, étant donné qu'on a 5 batteries. Philippe remonte et on m'envoie le perfo.
C'est ensuite le Père Bailly-Maitre et le Luc qui descendent.
– Je commence à buriner pour pouvoir passer.
– 30 min plus tard, en ayant déchargé seulement une batterie et demi, ça passe.
– Je demande si Anthony redescend voir, quand tout à coup j'entends « À l'apéro »,
c'est Philippe, l'ancien spéléo qui a soif. Je me dépêche donc de remonter, on verra
cette étroiture plus tard.
– On pique-nique tous ensemble à un point de vue, à environ 20 m du trou, c'est magnifique.
– Après avoir bien mangé, je redescends avec l'Anthony. L'étroiture me paraît plus petite qu'avant manger, tellement petite qu'Anthony ne passe pas et moi tout juste, en enlevant le baudrier. Tout
ça pour avancer de 2m de plus. C'est un cul de sac comme l'autre côté. Une grande coulée de calcite « bouche » la faille.
– L'après-midi, nous faisons une petite grotte de 400m sans corde (n'est-ce pas M. Luc
qui a voulu emmener une corde, qui n'a servi à rien et que j'ai du laver).
– Merci à Luc de nous avoir montré ce trou ainsi qu'à Anthony, Philippe, Nanard et Florian.
– Fin de chantier, à bientôt.
Hector