Initiation canyon à Coiserette (sortie du CD 39 FFME)

–   Tu l'as déjà fait toi le canyon de Coiserette ?
 –  Non j'ai pas pu  y avait trop d'eau !
 –  Quoi t'as jamais fait le plus beau canyon du Jura ?
 –    Non j'te dis j'y suis allée 2 fois mais il y avait trop de débit à chaque fois.
 –    Non c'est pas vrai, même pas la 1° grande cascade de 20 m ou il faut bifurquer à gauche (là où le pouce est à droite je crois).
 –   Non même pas, tu m'écoutes ?
 –   Et les sauts et les toboggans?
 –  Non Non et renon ! »

Alors là, j'en ai eu marre et du coup Coiserette je l'ai fait !

Canyon de Pucaraccia

C’est tous frais et tous guillerets, après une soirée A.F.C. chaleureuse et bruyante, qui aurait pu se terminer de manière dramatique grâce à celle que nous nommons désormais « le dragon du camping », que nous nous dirigeons vers le canyon « le plus beau de Corse » :  Puccaracia.
Guillaume étant indisponible, c’est Nico qui prend la lourde responsabilité de nous donner « des missions ». Les boulets emmenés sont : Olivier, Julian, Jonathan, Catherine, Marion et Marie.

Malgré la sieste nocturne, quelques problèmes d’équilibre et autres maux de tête, l’ambiance est enjouée, portée par les rythmes endiablés de Jonathan. Notre talent à tous se révèle sur des musiques brésiliennes, il ne nous manquait plus qu’un nom pour notre groupe : « les chanteurs du lendemain »….

La marche est longue et très ensoleillée, quelques coups d’œil vers la gauche nous permettent de découvrir le cadre aquatique magnifique dans lequel nous allons progresser. Nous commençons par un joli rappel d’une trentaine de mètres et sommes de suite  immergés dans la première vasque d’eau turquoise.

Rando Aiguilles de Bavella

Après un petit galop – non ; trot ?  quand même pas ; marche ?? eh bé si !- d’essais au lac Nino deux jours auparavant, décision fût prise par deux d’entre nous de rester au sec et de garder de la hauteur en visant une boucle autour du massif de Bavella, partiellement empruntée au GR 20 pour le retour, à quelques encâblures de notre camp de base aux environs de Solenzara.

Toutefois, pour randonner avec L.A.G.A.F., contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, le plus dur n’est pas de mettre un pied devant l’autre : c’est de se lever, ou peut-être même de se coucher pour dire qu’on se lèvera – n’est-ce pas Sylvie ?-.

Canyon de Pulischeddu

Poêle à frire : 
image métaphorique de Sylvie atterrissant en bas des toboggans

Unique :
la vue sur les aiguilles de Bavella (Juju prononcez « Rourou » en a d’ailleurs bavé là).

Ludique, fantastique, acrobatique, sympathique et sans moustique qui pique-pique.

Ironique Jonathan : Se reporter au « P »

Saut multiples et variés parfois acrobatiques et parfois peu téméraires !

Couillon le guide rencontré qui frimait avec ses  dix ans d’ancienneté.

Crédit photo F. Jourdan,

Homo Canyonnus, qui jour après jour se délestait d’un élément de son équipement (Fefe) en slip à mousquetons

Epique l’escalade pour accéder aux cascades du haut

Dément l’envol depuis le toboggan tête la première et sur le dos

Diabolique l’atterrissage tant attendu

Ultime l’arrosage à l’arrivée (il faut encore lutter contre la cascade)

Jonathan et Sylvie (les auteurs en pleine rédaction)

Canyon du ruisseau de Cardiccia : la Richjusa

Ce canyon réputé ludique se situe à mi-chemin entre nos 2 campings de Porto et de Solenzara.

Après 2 h de route, nous voici arrivés sur le village de Bucugna.

Nous sommes 11 au total à se lancer dans l'aventure et tout commence par une marche d'approche d'environ 1 h 30, chargés comme des baudets, sous le soleil écrasant de la Corse : un canyon, ça se mérite !!

Cette marche est rythmée par Nicolas en tête, et supervisée par Guillaume et Fefe, déguisé en spécialiste SM pour l'occasion (baudrier plein de matos et cordes en tout genre sur slip de bain :  dommage que nous n'ayons pas de photos ...).

Arrivés au départ du canyon, casse-croûte : un grand merci à Émilie pour ses talents d'organisatrice en la matière !

Ensuite, il s'agit de s'équiper; et la novice que je suis découvre les joies d'enfiler une combine Néoprène (ce qui n'est rien à côté du plaisir de l'enlever ...).

Tout le monde est finalement prêt et les choses sérieuses peuvent enfin commencer : le paysage est magnifique, les sauts ( quelquefois périlleux pour certains) et les toboggans (que je pensais être des jeux d'enfants) s'enchaînent à bon rythme, entrecoupés de quelques rappels pas trop longs.

Le jour où ils ont oublié "La Vanille" !

Ils étaient partis fringants, joyeux, un brin moqueurs (car Sylvie avait perdu les clés de la voiture de Nanard et avait réveillé tout le monde à 6h du matin avant de les retrouver au fond de son sac de couchage, les clés !).

I Sulleoni, ce canyon, ils allaient le dévaler :

Une des plus belles descentes de Corse. Un vrai canyon, avec un exceptionnel encaissement. Une cascade de 70m mais pas que…  un canyon de style alpin, encaissé, minéral, sauvage, avec un accès à la Corse (achat de miel Corse sur le passage à l’aller ? Obligatoire ou fortement conseillé). Malencontreusement Olivier n’étant pas là, les cloches de la chapelle n’ont pas sonné.

Canyon de Dardu ( Calanches de Piana )

Le canyon "monti-maré" .

Une journée de folies !!....

Premier jour en Corse .
7h00 : à peine descendus du bateau, nous prenons la route pour Porto.
10h00 : Après environ 2 heures de routes sinueuses ( pléonasme, en Corse !), quelques poses
( photo, cigarette , pipi , pain) , nous arrivons au camping ou nous choisissons notre emplacement et plantons les tentes.

13h00 : Installation terminée , petit repas vite englouti.
13h30 : passage au port pour négocier le retour en bateau vers 20h15. 10 € par personne ? OK marché conclu. C'est ça ou 1h30 de marche de retour !
14h00 : Départ du canyon dans le site magnifique des calanches avec son granite rose
14h05 : mise à l'eau . Super , elle n'est pas très froide